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Blog se rapportant au territoire du Valjouffrey, entièrement inclus dans le grand Parc des Ecrins. Il traite de la vie locale passée présente et future, de la protection de l'environnement, plus particulièrement de l'eau.

Crash à Valjouffrey

  Le Jaguar est un avion militaire de conception franco-britanique dont la version monoplace est destinée à l'attaque au sol et la version biplace à l'entrainement avancé. Mis en service en 1973, il a été construit à un peu plus de 600 exemplaires et utilisé par six pays, dont l'Inde  qui l'a construit sous licence. 

Ces deux Chasseurs de l’escadron 1/11 Roussillon avaient décollé de Toul.  Les équipages avaient   pour mission de se rendre à la base de Solenzara. 

L’un des avions était piloté par le capitaine B. B. Pilote chevronné, l’autre par le lieutenant S. D. Jeune pilote formé à l’école de l’air de Salon. 

Les deux avions ont survolé le village du Désert en dessous d’un plafond nuageux. 

La suite est facile à imaginer, Ils ont négocié le coude de la vallée au niveau de la cascade de la Pisse, puis se sentant pris ont tenté de s’échapper vers le haut dans un cabré désespéré. 

Il s’en est fallu de peu qu’ils réussissent à franchir la redoutable muraille de l’Olan qui ferme la vallée ; en témoignent quelques débris retrouvés derrière l’obstacle !  

Que faisaient ces avions à Valjouffrey ? Seuls les pilotes auraient pu le dire. Il n'est pas surprenant que  des avions militaires conçus pour l'attaque au sol évoluent dans des vallées alpines encaissées. Ils rencontrent souvent ce type de relief au cour des missions extérieures qui leur sont confiées. 

 Le métier de ces hommes les place  en permanence dans des situations périlleuses. 

Ce simple rappel pour informer les personnes qui trouvent des débris sur le terrain, au voisinage du col Turbat.  

Crash à Valjouffrey

 Impressionnante muraille de l'Olan

Crash à Valjouffrey

Ancien  mécanicien d'un escadron de chasse, c'est avec un certain émoi que je publie cette compression d'acier inox provenant de l'un des deux avions. Ce genre de drame est le prix  payé malheureusement trop souvent par nos pilotes pour atteindre le degré nécessaire de maitrise  à la conduite de leur "piège".

Piège, est le nom familier que donnent parfois les pilotes à leur machine.

 

 

 

 

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G
Bonjour,<br /> C'est avec une profonde tristesse que je me remémore ce jour du 18/10/85 où en une du Dauphiné Libéré fihuraient les phoros des deux pilotes disparus.<br /> Stéphane a été mon camarade de chambrée 3 années durant à Aix-en-Provence, de 78 à 81, et mon meilleur ami. Revu au 2S 1983 il m'apprenait avaoir enfin réussi à réaliser son rêve de devenir pilote, non pas dans l'Alat comme nous le pensions, mais dans la chasse!<br /> Disparu tragiquement son exemple m'a toujours insipré: par la volonté et l'assiduité (il a pris 3 années durant des cours de vol à voile pour mieux se préparer) rien n'est impossible.<br /> Requiem in pace.
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T
Bonjour.J'etais un camarade de promo de Stéphane et nous étions tous deux à nos débuts au Collège militaire à Aix en Provence
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R
Coucou le plus beau de la vallée , j’espère que tout roule pour toi ! Au plaisir d’aller boire un blanc au bistrot du coin <br /> Bise
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A
BonjourC’est avec émotion que je tombe sur votre article.Stéphane DELATTRE était mon cousin germain.Merci pour ce partage
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