• Quand les loups se font Boucs

     

     

    Quand les loups se font Boucs.

     

    Quand les loups se font Boucs

     The Scapegoat  (Le bouc émissaire)

    Tableau de William Holman Hunt 1854-1856

     

     

    La Bonne Source publie une nouvelle délibération du conseil municipal de Valjouffrey.

    Cette délibération affichée à la mairie n'est pas accessible à tous,  en particuliers aux  habitants saisonniers.

    Pour l’essentiel, elle est un copier-coller de la délibération de la communauté de communes.

     

     

    Communication ambigüe... C'est le moins qu'on puisse dire.

    Le maire très discret jusqu’à présent sur la question du loup, l'est est encore par cette délibération en ne dévoilant pas sa position ni celle de son conseil par rapport à ce texte!

    La question essentielle qui se pose à Valjouffrey est la suivante : Chasserait- t-on le loup dans le Parc National des Écrins étant donné que des alpages de Valjoufrey s’y trouvent ?

    Silence assourdissant … surprenant pour un maire qui en est le président  actuel. La présidence tournante du parc n’est certainement pas le lieu où se prennent les décisions mais constitue quand   même un poste privilégié pour observer ce qui se passe.

    Nous éclairera-t-il prochainement sur les solutions envisagées sur le territoire de la commune ? Plus particulièrement dans l’enceinte du parc ?

    Mieux vaut ne pas rêver, l'objectif supérieur en ces périodes préélectorales n'est-ce pas de ratisser le plus large possible? gymnastique périlleuse, la classe politique possède dans  ce domaine de nombreux athlètes de haut niveau.

    La méthode proposée est l’usage d’ armes à feu sophistiquées, y compris en dehors des périodes de chasse, semble-t-il ?

    Pourquoi pas le poison ? En plein hiver, beaucoup plus efficace quand les bêtes sont affamées ? L'occasion d éradiquer par la même occasion tous les rapaces et autres carnivores.

    Les loups sont contact des moutons dans les alpages. Cette éventualité n’a pas été envisagée à la création des parcs nationaux, des solutions sont donc à trouver.

    Ce qui est certain, c’est qu’une nouvelle disparition des loups en France ne réglerait pas le problème de la filière ovine, l'économie mondialisée se chargera de son extinction  comme on l'a vu dans de nombreux domaines.
      
    lire ici

    Qui croit encore de nos jours que des armes, aussi sophistiquées soient elles, peuvent résoudre les problèmes de nos sociétés?  Jusqu’à présent elles n’ont produit que barbarie désolation et misère. Les grands bénéficiaires étant invariablement leurs marchands.

    On peut s’étonner que des élus sensés et responsables puissent ignorer cette constante.

    La Bonne Source ne s’aventurera pas sur le terrain mal fréquenté de la politique.

    On aura compris que la prochaine échéance électorale n’est pas étrangère à l'agitation politicienne.

    En d’autres temps et lieux, on a connu les campagnes d’extermination de renards, de rapaces , de lapins d' oiseaux...de loups déjà dans l’immense  parc National de  Yellowstone. Ces tueries planifiées se sont soldées par des fiascos, faut-il essayer de nouveau?

     Dans le passé des primes étaient versées par les mairies contre de macabres preuves de victimes.

     

     Une histoire vécue à Valjouffrey.

    Au début des années cinquante, un jeune garçon se promenait à ski à Côte Longe près du village de  la Chapelle accompagné de son fidèle ami Médor, jeune chien berger . Soudain il vit à quelques mètres de lui son chien s’agiter et se tordre de douleur. Il s’approcha, le chien avait mangé quelque chose, il avança la main vers la tête de son ami  puis la retira prestement avant d’être mordu.Il comprit que l’animal avait absorbé du poison et luttait contre la mort, il s’enfuit bouleversé en direction de village en pleurant et criant sa douleur.

    Il su qui plaçait des appâts destinés à empoisonner les renards et leur nichées, privées alors de nourriture. (ces appâts étaient constitués d’une ampoule de verre contenant du cyanure enrobée de graisse animale).

    L’auteur de ces pièges disséminés dans la nature était un instituteur bénéficiant comme lui des congés scolaires. Il fut injurié méchamment par le garçon ivre de colère. Il l’aurait probablement tué de ses mains s’il en avait eu la force.

    Quelques heures après, inconsolable, encore secoué de hoquets, il eut une vision, à travers ses larmes, Médor était là devant lui remuant frénétiquement la queue... il avait surmonté la terrible épreuve…

    Le lendemain la joie retrouvée, le garçon récupéra skis et bâtons abandonnés sur place .

     L’humain civilisé ne possède t-il pas toujours aux tréfonds de lui tous les éléments capables de provoquer sa propre disparition?

    Le loup en Italie.

    On estime qu'il y a entre 1 200 et 2 600 loups en Italie, contre 300 à 400 en France. Les loups italiens vivent en grande majorité dans les Apennins, la chaîne de montagnes qui traverse l'Italie du nord au sud, et il y a 100 et 150 loups dans les Alpes italiennes. Rappelons que les loups sont revenus en France par l’Italie dans les années 90.

    Moins de passions.

    À l’image de la France, les loups sont protégés, depuis 1971. D'ailleurs, la forte proportion de loups en Italie a souvent été citée en exemple par les pro loups français pour souligner que la cohabitation se passe bien entre ce prédateur et les éleveurs.

    En Italie, il n'y a pas de débat passionné autour du loup. On parle beaucoup plus de l'ours. Mais les choses ont un peu changé récemment.

    Plan d’abattage contesté.

    Début 2017, le gouvernement italien a prévu d'abattre 5% des loups de la péninsule. En cause, le nombre de loups en forte augmentation ces dernières années et les attaques plus nombreuses contre le bétail.

    5% de loups abattus, cela représenterait entre 75 et 90 animaux selon les estimations. En France, il y a eu une autorisation d'abattage de 40 loups cette année.

    Mobilisation.

    Les proloup se sont mobilisés avec l'appui du font mondial pour la nature (WWF). Une campagne a été lancée sur les réseaux sociaux et certaines régions italiennes se sont également opposées au plan d'abattage du gouvernement, qui a été repoussé. Après, il faut savoir qu'en Italie, environ 300 loups sont tués chaque année par des braconniers.

    Les éleveurs s’accommodent du loup.

    En tout cas, le débat semble moins tendu qu'en France. Si des éleveurs se plaignent des dégâts provoqués par le prédateur, beaucoup s'en accommodent. Ils savent que le loup tuera quelques animaux chaque année. Quand une de leurs bêtes est tuée, les éleveurs sont rapidement et très correctement dédommagés.

    Et puis, le loup, c'est bon pour le tourisme dans le parc national des Abruzzes. Un million de visiteurs viennent chaque année tenter de l’apercevoir. Dans les auberges, les restaurants et les campings de cette région, on voit souvent inscrit sur des enseignes le mot "lupo" (loup). Cela fait partie du paysage et cela attire les touristes 

     (Gérard Roux France info )

    . Quand les loups se font Boucs

    La louve capitoline

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Ecolo
    Jeudi 16 Janvier 2020 à 19:24
    Pauvre bêtes ..
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