• Démocratie participative.

     

    Une personne a adressé un courrier à tous les habitants de la commune. Ce courrier met le doigt sur le malaise profond qui plane sur de vallée de Valjouffrey .

     

    Il s’agit de l’absence de participation des habitants à la vie locale. Participation qui n’a jamais été proposée ni encouragée.

     

    Cette absence a des répercussions sur la vie locale. De nombreux secteurs en pâtissent.

     

    Le premier sans doute est l’eau, principale richesse de la commune, en raison de son volume et de sa qualité exceptionnelle. Toute cette eau est issue de sources provenant du Parc National des Écrins.

     

    Qualifiée à juste titre d’or bleu, l’eau douce manque déjà dans de nombreuses régions sur la terre!

     

     

     

    A Valjouffrey, l’eau est livrée en abondance, sans les traitements habituels visant à la rendre exempte de bactéries dangereuses.

     

     

     

    Viennent ensuite les eaux usées qui rejoignent les torrents. Le volume de ces effluents est en constante augmentation depuis des décennies en rapport avec le développement de l’hygiène et le retard considérable pris dans le domaine de l’assainissement.

     

    Actuellement un seul des cinq villages de la commune possède un dispositif collectif choisi et installé sans consultation des habitants dans un lieu contesté.

     

    Plusieurs évaluations ont montré que les solutions individuelles, quand elles existent, sont loin de répondre au minimum, en matière d’écologie.

     

    Toute l’eau qui s’échappe de la commune vient du parc national.

     

    Polluer aux sources est d’autant plus choquant que cela impacte les populations en aval.

     

    Une autre carence grave en rapport avec l’eau concerne la lutte contre le feu.

     

    À ce sujet la mairie a pris une initiative sans participation des habitants ni des riverains concernés.

     

    Il s’agit de la création d’une voie nouvelle. Cette voie imposée assortie de menaces d’expropriation était sensée permettre aux véhicules des pompiers d’approcher certaines maisons. Ne serait t-il pas plus judicieux et moins coûteux d’installer des bouches à incendie, alimentées selon les normes en vigueur, à proximité des habitations éloignées ?

     

     

     

    Fort heureusement le commissaire enquêteur après avoir étudié la question et entendu les habitants a donné un avis défavorable à ce projet...

     

     

     

    Patrimoine négligé : Chapelle du Désert, nombreux lavoirs et bassins...

    Démocratie Participative

     

     

     

    Sécurité : traversées de villages ...

     

     

     

    Écologie :

     

    Accueil d’une micro centrale accompagnée d’informations erronées concernant les bénéfices à en attendre, en ignorant les dégâts écologiques. Les petits cours d’eau constituent de véritables pouponnières de biodiversité. Le maigre apport d’électricité attendu serait immédiatement absorbé par le gaspillage que nous faisons de cette précieuse et coûteuse énergie !

     

    Fi de la disparition galopante des espèces! La société de pêche a réagi contre cette initiative.

     

    La seule énergie totalement verte en ce monde ne sera-t-elle pas d’abord celle qui serait économisée par une maîtrise volontariste du gaspillage !

     

     

     

    La communication entre la mairie et les habitants pose problème :

     

    Pas grand-chose en dehors d’un bulletin municipal annuel et d’un affichage. Comment les résidents secondaires majoritaires pourraient-ils suivre ce qui se passe et s’impliquer dans la vie locale ?

     

     

     

    Le maire vient d’annoncer en conseil municipal la fermeture du site internet.

     

    Un progrès en matière de communication, d’information et de vivre ensemble?

     

     

     

    Il paraît opportun de rappeler que dans la profession de foi de l’équipe municipale, le maître mot était ENSEMBLE !

     

     

     

    De nombreuses questions importantes mériteraient d’être abordées ensemble. Chacun pourrait enrichir les réflexions en y apportant, compétences professionnelles, expériences variées et volonté de participer à la vie locale.

     

     

     

    De nombreux projets pourraient être abordées collectivement.

     

    La question du loup par exemple, ou tout simplement l’avenir à moyen terme que l’on souhaite pour ce fond de vallée…

     

     

     

    La durée des mandats électifs a été réglementé en politique…Est-il permis de se demander pourquoi ?

     

     

     

    En tout cas merci à Monsieur Ferrari, pour le courrier adressé à tous. Il a courageusement mis les pieds dans le plat ou plutôt dans l’exigu pré carré où s’élaborent toutes les décisions.

     

    La dernière réunion d’information concernant l’annulation de la carte communale prononcée par le tribunal administratif s’est tenue à la mairie dans une salle froide sans accès aux personnes à mobilité réduite à un moment de l’année où les cinq villages se trouvent en grande partie vidés de leurs habitants. La commune comporte  huit cent propriétaires immobiliers selon le maire, une quarantaine étaient présents à la réunion ! Soit 5 % des personnes concernées par une carte communale ! L’ acoustique de cette salle est mauvaise: pas de micro pour l’animatrice ni de micro volant pour les participants désireux de s’exprimer !

     

     

     

    La sécurité des biens et de personnes est une préoccupation incontournable dans l’élaboration d’une carte communale,ou tout autre règlement en rapport avec des projets immobiliers.

     

    Monsieur le maire a t-il conscience que vociférations, attaques personnelles,dénigrement accusations grossières, allant jusqu’à évoquer en public des pathologies dues à l’âge d’un intervenant, sont des arguments  maladroits pour répondre à des remarques objectives réfléchies argumentées concernant la sécurité.

     

     

     

    A propos des risques naturels, j’ai remarqué que la carte des risques naturel projetée sur l’écran n’a pas pris en compte les deux coulées très importantes de laves torrentielles qui ont ravagé le cône de déjection du Désert, ce site, à cette heure, recèle un risque aggravé par rapport à la première coulée dévastatrice.

     

    La section de sortie du pare avalanche se trouve diminuée par la mise en place de rochers coté droit et un muret d’évidence inutile et contre productif a été conservé. Ces deux éléments conjugués feront frein à l;écoulement d'une future coulée de lave torrentielle. De ce fait, les laves qui avaient léché le sommet du pare avalanche, pourrait lors d’un prochain évènement de même intensité franchir la crête de la digue, ouvrir rapidement une brèche et descendre en direction des habitations situées sur la rive gauche du torrent de la Laisse.

     

    Je précise que mon habitation ne serait pas concernée par cette éventualité plus que probable. Cette observation n’est donc pas dictée par une crainte personnelle.

     

    Une pétition dont j’étais l’auteur il y a plus de trente ans, pour montrer des dangers collatéraux du pare avalanche a été ignorée. Plus de trente ans après, la première coulée dévastatrice a donné raison aux nombreux signataires de cette pétition.

     

    Je me suis ensuite élevé contre le fait de combler à grands frais le ravin creusé par la première coulée. Le ravin a été comblé... La nature m’a encore donné raison. Plus de cinquante mille euros ont été gaspillés pour ce comblement inapproprié!

     

     

     

    Il faut espérer que cette troisième observation concernant la menace d’ un franchissement de la digue du pare avalanche qui atteindrait les habitations de la rive gauche ne se produira pas !

     

     

     

    J’accepte de développer et étayer mon raisonnement avec visite des lieux à quiconque le souhaiterait

     

     

     

    Les torrent obéissent aux lois de la la nature. Ces lois sont étudiées en partie par la physique et la mécanique des fluides

     

    L'humain réagit en fonction de ces lois quand il les connaît.

     

    Gare à celui qui agit avec assurance, faisant fi du bon sens et des lois naturelles.

     

    Auteur du blog  « La Bonne Source », j’invite les lecteurs à se reporter aux articles parus précédemment, plusieurs détaillent les arguments utilisés dans le présent texte. En particulier ceux qui concernent les coulées du Désert : articles N° 23 N°30  N°42 ..N°56 …

     

    Y aura t-il une nouvelle carte communale ? ...Suite dans le prochain bulletin municipal dans le courant de l’année prochaine… pour ceux qui en sont destinataires.

     

     

     

     

     


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    Regard sur les MUNICIPALES 2020

     

    REGARD SUR LES MUNICIPALES 2020

    Mairie début 20éme, bon état, cherche repreneurs compétents, imaginatifs, motivés, si possible favorables à une forme de gestion "démocratique participative"

     

     

    Périodiquement les français sont invités à élire les membres du conseil municipal de leur commune.

     

    Le Valjouffrey n’échappe pas à la règle. Jusqu’à présent il n’y a pas eu de bousculades pour assumer cette responsabilité.

     

    Pour quelles raisons 11 personnes déterminées se sont-elles  présentées comme alternative à l’équipe sortante ?

     

    Que nous propose donc cette nouvelle équipe ? Pour le savoir il suffit de consulter la profession de foi des candidats qui a été rendue publique.

     

     

    Valjouffrey 2020

     

    « Sapparys acteurs de leur commune »

     

    Madame, Mademoiselle, Monsieur,

     

    Sapparys de fliation ou de cœur, nous sommes très attachés à notre commune de Valjouffrey, au bien vivre et au devenir de chacun d’entre vous,

     

    QUATRE PRINCIPES SERONT LES VECTEURS DE NOTRE  ACTION :

     

    Promouvoir la sécurité de chacun dans les domaines de l’incendie, de l’eau potable, des risques naturels, de la circulation, de la santé …

     

    Défendre notre patrimoine bâti des aléas du temps, comme les bassins, les logements communaux, les bâtiments cultuels …

     

    Forger  des alliances constructives avec les différentes collectivités territoriales, sans a priori  ni opposition systématique, sans refuser les aides. Afn d’offrir aux habitants une pleine maitrise sur l’avenir des cinq villages.

     

    Restaurer le dialogue avec les résidents secondaires ou permanents et leur équipe municipale en sollicitant l’avis de la population avant les décisions importantes à prendre et en informant régulièrement des décisions prises (réunions publiques, journal, site web) ...

     

    Vous choisirez une équipe municipale volontaire et dynamique, composée de cinq femmes et six hommes aux parcours divers et aux compétences multiples.

     

    Comptant dans ses rangs, trois agents territoriaux, un agriculteur, un chef d'entreprise, un ingénieur, un fonctionnaire, trois comptables, une éducatrice. Elle se constitue de six actifs et de cinq retraités. Un atout supplémentaire, sept sont  des résidents permanents

     

    Liste nominative : Eric Bois, Sandrine Conti, Henri Darnond, Françoise Gaillard, Frédéric Gaillard, Claude Jacquemier, Martine Jacquemin, Jérôme Lambert, Michel Lanthelme, Sonia Lebordais, Claudine Serrafno.

     

    Valjouffrey 2020

    ● Comme vous, nous constatons que le dialogue entre la Municipalité et ses habitants est aujourd’hui réservé à un cercle étroit de privilégiés. Aucune réunion publique, aucune information sur les projets à venir, sur les dossiers en cours…

     

    ● Comme vous, nous déplorons le clientélisme, la non redistribution équitable des travaux entre les acteurs économiques, les conseils municipaux à une heure très tardive, les courriers simples ou recommandés à tort et à travers, les dépôts de plaintes classées sans suite, le climat pesant et d’exclusion entretenu sur la commune…

     

    ● Comme vous, nous voyons les démissions, l’usure de notre Maire absent d’un nombre important de réunions attachées à sa fonction (com com, territoire), des projets désavoués (route à la Chalp par le commissaire enquêteur, piste forestière par le département), des projets contestés et portés devant les tribunaux (carte communale, microcentrale de la Praz), des flops retentissants (ruisseau de la Laisse au Désert, la station d’épuration, le chemin de Basilou), des pétitions significatives par le nombre de signataires (piste forestière, moloch et point d’apport volontaire au Désert, fontaine à la Chapelle), les ambitions de notre Maire, douchées lors du projet du regroupement des communes:Valjouffrey, Entraigues, Le Périer, Chantelouve (la dette abyssale de notre commune a fortement pesé dans cet échec)…

    ● Comme vous, nous craignons l’isolement de notre commune aux antipodes d’un développement raisonné et maîtrisé que nous préconisons, le plus souvent par les seules prises de positions tranchées et personnelles d’un seul homme, en dehors de toute conscience collective…

     

    CES ELECTIONS MUNICIPALES VOUS DONNENT L’OCCASION DE CHANGER LES CHOSES, DE POUVOIR FAIRE  ENFIN UN AUTRE CHOIX !EN VOTANT LARGEMENT LA LISTE.

    _____________________________________________________________________

     

    Cette profession de foi est révélatrice de l’ambiance qui règne sur la commune de Valjouffrey.

    Une remarque préalable  s’impose : la présence du gentilé « Sapparys » dans l’entête du document est pour le moins surprenante.

    En effet, je fréquente le Valjouffrey depuis bientôt 70 ans, j’y ai vécu des mois à cette époque, mon père y est né en 1896, je ne me sens pas du tout concerné par la filiation de Sapparis quelle qu’en soit l’orthographe. Je n’ai jamais entendu prononcer ce nom par les anciens qui peuplaient alors les villages.

    Des érudits locaux ont produit des ouvrages. En particulier le Dr Barnola et le Pr Bettega se sont intéressés aux noms des lieux et ont publié des ouvrages sur le sujet. D’autres ont évoqué des moments de l’histoire locale sans jamais qu’apparaisse le nom prêté aujourd’hui aux habitants de la vallée de Valjouffrey.

    Ce nom semble absent du patrimoine. Il serait intéressant d’en connaître sa mystérieuse origine. Il est curieux de le voir employé sur le site officiel de la commune.

    Pour en revenir à la nouvelle équipe, la profession de foi ci-dessus est explicite sur les raisons qui motivent sa mobilisation.

    Elles découlent des nombreux dysfonctionnements observés et de leur progression au fil des ans, créant une atmosphère délétère palpable au sein de la commune.

    La motivation de l’équipe qui se porte candidate est claire, elle souhaite remplacer le système de gestion vertical qui prévaut depuis plus d'une génération, d'évidence responsable des troubles actuels.

    Des conseils municipaux sous forme de monologues inaudibles, un bulletin municipal rédigé par une seule personne centré sur l’autosatisfaction, une absence totale de concertation ne correspondent pas aux souhaits des  habitants d’une micro commune comme Valjouffrey.

    On peu comprendre que des personnes qui souffrent de voir le climat se dégrader au fil du temps aient eu envie de s’investir pour mettre un terme à cette dérive préoccupante.

    La Bonne Source attentive à la vie locale, plus particulièrement depuis cinq années, souhaite bonne chance à ce groupe de personnes.

    Notre commune possède des atouts enviables, inexploités jusqu’alors.

    -Le premier est sans doute le patrimoine que constitue l’eau. On commence à qualifier l’eau

    « d’or bleu » tant son importance est reconnue vitale pour la planète. À l’échelle mondiale des « requins » se positionnent pour s’ approprier de cette richesse en vue de la monnayer.

     

     

     

    Sources de la Bonne au Désert. Il est regrettable qu'aucun panneau n'indique leur présence, ni aucun sentier ne permette d'y accéder. 

         Il en va de même pour la chapelle église du Désert. lire ici

                                                  

     -Notre commune présente une capacité touristique exceptionnelle très mal exploitée.

     -Elle possède aussi un potentiel important en relation avec la transition énergétique. Des sites sont favorables à l’implantation de fermes photovoltaïques. La progression mondiale de cette énergie, renouvelable à l’infini, est en expansion exponentielle dans le monde.

     -Au cœur d’un parc National, la commune se valoriserait sur le plan touristique écoresponsable en créant un jardin alpin en collaboration avec le Parc National des Écrins.

     

    Le jardin du Lautaret s'est construit au fil du temps, il accueille des milliers de visiteurs chaque année

     

    -Des cultures innovantes compatible avec la topographie et le climat pourraient être encouragées, telles que celle de plantes médicinales ou aromatiques, voire la culture du safran. Un curé local avait eu cette idée il y a plus d’un demi siècle. C’était trop tôt !

     

    Ci-dessus ce magnifique  plant de safran résulte d'une expérience réalisée au Désert  de Valjouffrey. ici

     

    -L’élevage de brebis laitières moins exigeant en nombre de bêtes, absent dans la région, pourrait constituer une nouvelle source d’activité et même devenir une spécialité locale. (Prix de vente courant du fromage aux alentours de 30€ le kg!)

    -Il y aurait aussi des conditions favorables pour l’installation d’une activité piscicole : Le fumage de truites bio locales, vu la valeur du produit fini, serait susceptible de constituer un revenu rentable.

    -Cette vallée attrayante pourrait accueillir tout au long de l’année des classes découvertes….

    Le Valjouffrey compte tenu de sa localisation privilégiée a la responsabilité morale d’observer plus qu’ailleurs un attention particulière au respect de l’écologie, plus particulièrement encore par sa position imbriquée dans le parc national.

     

    La nouvelle équipe devra envisager de soutenir l’émergence d’initiatives créatrices, innovantes susceptibles de donner du sens au pays.

     

    Ci-dessous apparait la profession de foi l'équipe sortante renouvelée.

    REGARD SUR LES MUNICIPALES 2020

    Profession de foi claire et brève. Elle mériterait cependant que soient précisés le contour des termes :

    "Ensemble et Nous" ?

    ____________________________________________________________________

              Les maires , en particulier ceux de petites communes sont traditionnellement très discrets sur leur préférences politiques. Le maire sortant de Valjouffrey en poste depuis 36 ans a cependant montré un penchant marqué pour le jeune et brillant candidat Emmanuel Macron à la dernière élection présidentielle en lui offrant son parrainage. Ce choix aura-t-il un impact sur l’élection qui nous préoccupe? Difficile de le prévoir...

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Quand les loups se font Boucs.

     

    Quand les loups se font Boucs

     The Scapegoat  (Le bouc émissaire)

    Tableau de William Holman Hunt 1854-1856

     

     

    La Bonne Source publie une nouvelle délibération du conseil municipal de Valjouffrey.

    Cette délibération affichée à la mairie n'est pas accessible à tous,  en particuliers aux  habitants saisonniers.

    Pour l’essentiel, elle est un copier-coller de la délibération de la communauté de communes.

     

     

    Communication ambigüe... C'est le moins qu'on puisse dire.

    Le maire très discret jusqu’à présent sur la question du loup, l'est est encore par cette délibération en ne dévoilant pas sa position ni celle de son conseil par rapport à ce texte!

    La question essentielle qui se pose à Valjouffrey est la suivante : Chasserait- t-on le loup dans le Parc National des Écrins étant donné que des alpages de Valjoufrey s’y trouvent ?

    Silence assourdissant … surprenant pour un maire qui en est le président  actuel. La présidence tournante du parc n’est certainement pas le lieu où se prennent les décisions mais constitue quand   même un poste privilégié pour observer ce qui se passe.

    Nous éclairera-t-il prochainement sur les solutions envisagées sur le territoire de la commune ? Plus particulièrement dans l’enceinte du parc ?

    Mieux vaut ne pas rêver, l'objectif supérieur en ces périodes préélectorales n'est-ce pas de ratisser le plus large possible? gymnastique périlleuse, la classe politique possède dans  ce domaine de nombreux athlètes de haut niveau.

    La méthode proposée est l’usage d’ armes à feu sophistiquées, y compris en dehors des périodes de chasse, semble-t-il ?

    Pourquoi pas le poison ? En plein hiver, beaucoup plus efficace quand les bêtes sont affamées ? L'occasion d éradiquer par la même occasion tous les rapaces et autres carnivores.

    Les loups sont contact des moutons dans les alpages. Cette éventualité n’a pas été envisagée à la création des parcs nationaux, des solutions sont donc à trouver.

    Ce qui est certain, c’est qu’une nouvelle disparition des loups en France ne réglerait pas le problème de la filière ovine, l'économie mondialisée se chargera de son extinction  comme on l'a vu dans de nombreux domaines.
      
    lire ici

    Qui croit encore de nos jours que des armes, aussi sophistiquées soient elles, peuvent résoudre les problèmes de nos sociétés?  Jusqu’à présent elles n’ont produit que barbarie désolation et misère. Les grands bénéficiaires étant invariablement leurs marchands.

    On peut s’étonner que des élus sensés et responsables puissent ignorer cette constante.

    La Bonne Source ne s’aventurera pas sur le terrain mal fréquenté de la politique.

    On aura compris que la prochaine échéance électorale n’est pas étrangère à l'agitation politicienne.

    En d’autres temps et lieux, on a connu les campagnes d’extermination de renards, de rapaces , de lapins d' oiseaux...de loups déjà dans l’immense  parc National de  Yellowstone. Ces tueries planifiées se sont soldées par des fiascos, faut-il essayer de nouveau?

     Dans le passé des primes étaient versées par les mairies contre de macabres preuves de victimes.

     

     Une histoire vécue à Valjouffrey.

    Au début des années cinquante, un jeune garçon se promenait à ski à Côte Longe près du village de  la Chapelle accompagné de son fidèle ami Médor, jeune chien berger . Soudain il vit à quelques mètres de lui son chien s’agiter et se tordre de douleur. Il s’approcha, le chien avait mangé quelque chose, il avança la main vers la tête de son ami  puis la retira prestement avant d’être mordu.Il comprit que l’animal avait absorbé du poison et luttait contre la mort, il s’enfuit bouleversé en direction de village en pleurant et criant sa douleur.

    Il su qui plaçait des appâts destinés à empoisonner les renards et leur nichées, privées alors de nourriture. (ces appâts étaient constitués d’une ampoule de verre contenant du cyanure enrobée de graisse animale).

    L’auteur de ces pièges disséminés dans la nature était un instituteur bénéficiant comme lui des congés scolaires. Il fut injurié méchamment par le garçon ivre de colère. Il l’aurait probablement tué de ses mains s’il en avait eu la force.

    Quelques heures après, inconsolable, encore secoué de hoquets, il eut une vision, à travers ses larmes, Médor était là devant lui remuant frénétiquement la queue... il avait surmonté la terrible épreuve…

    Le lendemain la joie retrouvée, le garçon récupéra skis et bâtons abandonnés sur place .

     L’humain civilisé ne possède t-il pas toujours aux tréfonds de lui tous les éléments capables de provoquer sa propre disparition?

    Le loup en Italie.

    On estime qu'il y a entre 1 200 et 2 600 loups en Italie, contre 300 à 400 en France. Les loups italiens vivent en grande majorité dans les Apennins, la chaîne de montagnes qui traverse l'Italie du nord au sud, et il y a 100 et 150 loups dans les Alpes italiennes. Rappelons que les loups sont revenus en France par l’Italie dans les années 90.

    Moins de passions.

    À l’image de la France, les loups sont protégés, depuis 1971. D'ailleurs, la forte proportion de loups en Italie a souvent été citée en exemple par les pro loups français pour souligner que la cohabitation se passe bien entre ce prédateur et les éleveurs.

    En Italie, il n'y a pas de débat passionné autour du loup. On parle beaucoup plus de l'ours. Mais les choses ont un peu changé récemment.

    Plan d’abattage contesté.

    Début 2017, le gouvernement italien a prévu d'abattre 5% des loups de la péninsule. En cause, le nombre de loups en forte augmentation ces dernières années et les attaques plus nombreuses contre le bétail.

    5% de loups abattus, cela représenterait entre 75 et 90 animaux selon les estimations. En France, il y a eu une autorisation d'abattage de 40 loups cette année.

    Mobilisation.

    Les proloup se sont mobilisés avec l'appui du font mondial pour la nature (WWF). Une campagne a été lancée sur les réseaux sociaux et certaines régions italiennes se sont également opposées au plan d'abattage du gouvernement, qui a été repoussé. Après, il faut savoir qu'en Italie, environ 300 loups sont tués chaque année par des braconniers.

    Les éleveurs s’accommodent du loup.

    En tout cas, le débat semble moins tendu qu'en France. Si des éleveurs se plaignent des dégâts provoqués par le prédateur, beaucoup s'en accommodent. Ils savent que le loup tuera quelques animaux chaque année. Quand une de leurs bêtes est tuée, les éleveurs sont rapidement et très correctement dédommagés.

    Et puis, le loup, c'est bon pour le tourisme dans le parc national des Abruzzes. Un million de visiteurs viennent chaque année tenter de l’apercevoir. Dans les auberges, les restaurants et les campings de cette région, on voit souvent inscrit sur des enseignes le mot "lupo" (loup). Cela fait partie du paysage et cela attire les touristes 

     (Gérard Roux France info )

    . Quand les loups se font Boucs

    La louve capitoline

     

     

     


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  • Entre le loup et l’agneau

    Le Dauphiné libéré consacre un article pour montrer la colère bien compréhensible des éleveurs locaux. Cette colère est reprise et amplifiée par les politiques de la région. Elle se manifeste par une levée de boucliers ou plus exactement de fusils.

    Cette agitation frénétique et soudaine des élus locaux n’aurait-elle pas de rapport avec les prochaines élections qui se profilent à l’horizon ?  Certains voulant entrer dans le jeu politique, d’autres voulant y rester parfois de façon manifestement déraisonnable.

    La Bonne source a produit trois articles dans la rubrique " vie locale" dès les premières attaques du canidé sur les troupeaux installés dans différents vallons de la commune

    http://bonne-info.eklablog.net/le-loup-a-valjouffrey-a119493454

    http://bonne-info.eklablog.net/les-loups-encore-a119637116

    http://bonne-info.eklablog.net/betise-crasse-et-lachete-a125267302

     Les vallons de Valjouffrey où pâturent les brebis sont pour la plupart inclus dans le cœur du Parc National des Écrins.

    Il faut se mettre à la place des éleveurs quand ils se trouvent devant le spectacle terrible de brebis égorgées ou brisées, entassées au pied d’une barre rocheuse. Ils ont déjà eu à subir un choc infiniment plus ravageur encore que celui des loups: La concurrence déloyale occasionnée par les agneaux d’importation. Le gigot d’importation est proposé à moins de 10 € en grande surface . Sans les aides accordées par l’Europe, l’activité des éleveurs français aurait disparu depuis plusieurs années !

    La casse de l’activité économique en France et en Europe va continuer à faire les dégâts que l’on observe tous les jours. Pour rester dans le domaine, de l’agriculture, de nombreux producteurs de lait  mettent fin à leurs jours désespérés de ne pouvoir vivre de leur travail. Le prix de vente du lait leur échappe complètement tandis que l’industrie du lait et ses actionnaires engrangent  des bénéfices scandaleux.

    En ce qui concerne l’impact du loup, quelle est la solution réclamée par les éleveurs ? Dans cet article du journal local, il est question de l’éradication du loup donc son extermination. Ces mots terribles ont une résonance particulière, des méthodes similaires ont été appliquées en d’autres temps et d’autres lieux avec le succès que l’on connait…

    Chacun de nous peut comprendre qu’il n’est pas viable de mettre en contact des loups et des moutons pas plus qu’il ne le serait de réunir des renards et des poules dans les mêmes lieux.

     Tous les problèmes ont de multiples solutions

    A-t-on étudié sérieusement d’autres alternatives à la solution radicale  proposée ?

    Admettons que les loups soient éradiqués à nouveau en France les difficultés des éleveurs seraient-elles aplanies pour autant ?

    En France le loup avait disparu au siècle dernier, cela n’a pas été le cas dans tous les pays européens.

    Des pays ont réussi à faire en sorte que chacun reste à sa place. Les loups sont des animaux intelligents ils sont capable de comprendre que certains endroits sont dangereux pour eux. On ne voit pas des chamois brouter dans les champs au fond de la vallée pourtant l’herbe y est plus verte, et plus précoce pourquoi donc ?

    Un documentaire est paru en 2018 sous le titre « Loups et moutons des solutions »

    Ce film a été présenté de la façon suivante :

    « Une enquête objective et dépassionnée sur la protection des troupeaux ovins en France 

    Le retour du loup dans les Alpes françaises a entraîné des dégâts importants sur les troupeaux de brebis et déclenché un conflit idéologique fort entre pro et anti loup. Malgré tout, la France ne veut pas voir disparaître ses activités pastorales et le loup ne sera plus éliminé puisqu’il est protégé. Mais alors, comment faire pour protéger les troupeaux face au loup ? Cette enquête  nous emmène en alpage afin de dresser un état des lieux honnête de la situation et apporter des réponses objectives et dépassionnées à travers les interviews croisées de scientifiques, d’éleveurs, de représentants de l’État et d’associations de protection de la nature. Avec la participation de FERUS.

    Intervenants : Laurent Garde (Centre d'Études et de Réalisations Pastorales Alpes-Méditerranée), Jean-David Abel (France Nature Environnement), Pascaline Cousin et Sylvain Troubetzky (DDT des Alpes-de-Haute-Provence), Éric Vissouze (Programme Pastoraloup), Jean François Darmstaedter (Férus), Nicolas Jean (Office Nationale de la Chasse et de la Faune Sauvage), Jean-Pierre Roux (éleveur), José de Angelis (berger), Félix Catot (bénévole) »

    Le maire de Valjouffrey, monsieur Héritier par ailleurs président du Parc National des Écrins va  présenter au sénat la revendication des maires de Matheysine qui consiste à éradiquer les loups par abattage.

    Les loups sont présents et actifs sur la commune de Vajouffrey depuis une quinzaine d’années. Cela n’a généré aucune information de la part de la mairie. Les éleveurs qui se plaignaient d’attaques de loups étaient dirigés vers la gendarmerie. Le pléthorique bulletin municipal n’a jamais évoqué cette question mais voilà que l’édile local va se faire l’ambassadeur de l’éradication du loup auprès des sénateurs! Verra-t-on prochainement monsieur Héritier troquer son écharpe tricolore contre une cartouchière et conduire dans le cœur du parc national des pelotons d’éradicateurs d’élite ?

    Les parcs nationaux vont-ils être le théâtre de la chasse au loup ? Le loup soulève une question de société qui vaut la peine d’être débattue dans le contexte général de l’hémorragie galopante des espèces animales et végétales…et celui plus préoccupant de l’avenir de l’homme

    Qu’en pensent les directeurs de parcs nationaux et les gardes moniteurs ? Ces derniers seront-ils invités à troquer leurs appareils photographiques contre des carabines à visée laser et infrarouge ?

    Les parcs nationaux voient leurs effectifs et leurs crédits s’amenuiser d’année en année, cela semble peu pour garder la trace des nombreuses espèces en voie de disparition.

    Pour mémoire les parcs nationaux occupent 1% du territoire en France.

    https://www.monde-diplomatique.fr/1970/02/DORST/29452

    http://www.natura-sciences.com/agriculture/loups-en-france-brebis837.html

     

     


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  • Comme annoncé dans son dernier article la Bonne Source se doit de réagir aux critiques formulées par le maire à destination du préfet concernant l'avis du commissaire enquêteur. Ce commissaire a prononcé un avis défavorable à l’enquête d’utilité publique préalable à une décision d’utilité publique en vue d’exproprier des habitants qui s’opposaient à la création d’une nouvelle voie aux Ségouins.

    La Bonne source ne se noiera pas dans les méandres de cette démonstration alambiquée, elle se contentera de commenter la justification principale de cette voie par le maire, à savoir la lutte contre le feu.

    Les personnes qui voudraient se faire une idée précise sur l’opportunité de cette voie devront faire l'effort d'aller voir sur le terrain. Tout y est écrit de manière transparente. On fait dire aux paroles ou aux écrits ce qu'on veut à des personnes qui ignorent les éléments d'un dossier.  Pour celles qui sont devant la réalité de faits, il n'en est pas de même.  

    Mettre en avant la sécurité des habitants est de bonne guerre, la dramatisation des sujets est toujours payante. Il est pour le moins étrange que le maire s’intéresse subitement à la sécurité. Les quelques exemples suivants vont le montrer.

     Le pont de la Praz est resté longtemps sans garde-fou alors qu’ouvert à la circulation, il était emprunté par des véhicules automobiles ainsi que des bicyclettes par des familles et même à cheval. Il aura fallu un article de la Bonne Source pour que des barrières soient installées !

    Une voie qui fait parler.

    Ci-dessus le pont après l'installation des barrières.

    Le tronçon de route de plusieurs centaines de mètres abandonné à la Rochette pour cause de chute importante de blocs a servi pendant des années de parcours-promenade à des personnes à la recherche d’un coin tranquille. On y a vu de jeunes enfants accompagnés de leurs parents apprendre à faire du vélo sur ce tronçon plat hors circulation. Des camping-cars ont passé la nuit sur cette portion de route délaissée ! L’auteur de la Bonne source a indiqué à l’un d’eux les risques encourus. Un article a mis en lumière le problème, des panneaux de signalisation routière sont apparus prestement à chaque extrémité du tronçon.

    Une voie qui fait parler.

    Ci-dessus l'entrée ouest après la mise en place de la signalisation.

     

    Il n’y a aucune signalisation au sol sur la commune pour sécuriser les intersections multiples avec les voies adjacentes à la D117. Aucun passage protégé n’est tracé au sol dans les villages pour sécuriser la traversée de la route par les piétons! Une lettre recommandée a été adressée à la mairie à la suite d’un accident évité d’extrême justesse à la jonction du chemin du barrage et la D117 à l’entrée du village de la Chapelle. 

    Une voie qui fait parler.

    Quand on arrive dans le village, comment se douter qu'une route débouche entre l'extrémité du pont et la haie verte, et qu'un véhicule sortant du parking en contrebas va surgir fort de son bon droit. (Voir la situation sur place)

    L’eau distribuée aux habitants est déclarée potable sur les fontaines alors qu’elle contient de façon récurrente des bactéries dangereuses.

    Une voie qui fait parler d'elle.

     Affichage situé à plus de deux mètres du sol!  

     

    La Bonne Source a exposé dans un article les risques réels que représentent les aménagements de la traversée du village de la Chapelle par la départementale D117, danger évident par visibilité réduite aucun élément de ces équipements massifs et anguleux en acier, scellés dans le béton n’est revêtu de dispositif réfléchissant. Ce ce risque évident, potentiellement très grave en particulier pour les motards a été mis en lumière dans un article d'aout 2017, n'a toujours pas été pris en considération. Souhaitons  qu'aucune victime ne soit liée à cette négligence.

    Une voie qui fait parler.

    Une voie qui fait parler.

    Il est évident que ces barrières agressives très dangereuses devraient être remplacées d'urgence par un autre dispositif plus efficace et sans danger!

     

    Le village de la chapelle a eu pendant plus de trente ans une citerne de moins d’un m3 de capacité pour l’eau potable. Situation si peu avouable que le maire a déclaré sur un bulletin municipal  que cette citerne jaugeait  30 m3 !

    Une voie qui fait parler.

    Voici l'entrée de la minuscule citerne  en question.

    Enfin pour clore cette énumération, il n’y a aucune trace visible de l’emplacement des défibrillateurs acquis par la commune il y a quelques années. Ces appareils ont montré leur efficacité dans de nombreux cas avant leur généralisation. Leur action est probante dans la mesure où ils sont mis en œuvre dans les 10 minutes qui suivent un accident. Puisque la commune en a fait l'acquisition, Ils devraient être en libre service à la portée de tous, leurs emplacements signalés à plusieurs endroits de la commune la sécurité vitale de chacun d'entre nous en dépend gageons que le maire sait où ils se trouvent...La question a déjà été évoquée dans un article de la Bonne Source du 14 juillet 2017.

    La situation n'a pas évolué depuis deux ans!

     

    Une voie qui fait parler.

    En France  le taux de réanimation sur un arrêt cardiaque est de 0,4 % aux États-Unis il est de 40%.

     Cette  liste est très incomplète, difficile de trouver autant de cas concrets cumulées sur une commune.

    La lutte contre le feu dans les villages éloignés est l’affaire de tous. Le prétexte de la lutte incendie pour la voie des Ségouins n’est pas sérieuse, même des feux qui se sont déclarés à proximité de la D117 ont été attaqués et éteints par des témoins; ou  les bâtiments  ont brulé entièrement entrainant la mort des animaux enfermés. On peut entendre les personnes présentes sur ce sujet. Les intervenants  ont utilisé un matériel vétuste non entretenu trainant dans l’humidité et la saleté comme on peut le constater sous le lavoir du Désert.,.ou leur propre matériel!

    Une voie qui fait parler.

    Spectacle désolant de matériel destiné à lutter contre le feu!

    Jamais aucune allusion sur le bulletin municipal concernant ce matériel.

    Pas crédibles les feux de prairies inconnus sur la commune. Pas crédible non plus l’intervention des camions des pompiers sur les coulées de lave torrentielle !

    L’idée de monter de l’eau de la vallée en camion-citerne est d’une évidente hérésie puisque cette eau provient de Valjouffrey qui en produit annuellement une centaine de millions de m3 ! Monter de l’eau par la route relève d’une logique impénétrable.

    Les pompiers aiment trouver sur place des poteaux d’incendie normalisés, ceux-ci font cruellement défaut dans le quartier des Ségouins. Un camion de pompier achemine quelques m3 après trois quart d’heure de slalom sur la route, Une borne à incendie met immédiatement  à la disposition des sauveteurs au minimum  120 m3 d’eau ! en montagne le maillage des poteaux incendie devrait être plus serré compte tenu de l'éloignement des casernes de pompiers professionnels.

    Quand on parle de risque vital, on a le devoir et l’obligation d’être sérieux. C’est ce que l’auteur de la Bonne Source essaye de faire en s’appuyant sur une solide expérience en la matière de prévention sur les plateformes et infrastructures des bases aériennes où il a œuvré.  Ces lieux sont  des endroits particulièrement sensibles où le danger du feu est pris au sérieux.

    On s’attendrait de la part d’un maire un discours, empreint d’un minimum de bon sens.

    Les arguments sont nombreux mais faibles et désordonnés, pour la plupart non crédibles.

    Une action efficace consisterait  à la mise en place d’un système d’intervention rapide local comprenant un minimum de matériel de base, immédiatement utilisable par des personnes volontaires initiées au maniement d’une lance ou d’un extincteur par des professionnels. Cela fait partie de leur métier. Ces actions ne sont pas sans danger. Les anciens avaient compris l’intérêt de s’organiser contre le fléau que représente le feu. Ils étaient dans la prévention et l’action. A l’heure actuelle nous pataugeons dans l’absurde.

    Il est facile de critiquer le choix d'un observateur impartial et expérimenté.  Cette personne a entendu les déposants qu’ils soient pour ou contre le projet. Installé dans les combles de la mairie, il a été rejoint par ceux qui ont réussi à se hisser là-haut par la raide échelle de meunier qui en donne l’accès. Son écoute a été patiente et bienveillante, il a pris le temps de parcourir le terrain pour mieux comprendre la situation Ce n’est certainement pas par plaisir qu’il a rendu un avis défavorable à la création de la voie en question, au bout de la période d’observation. Il n’a pas cédé à la facilité.

    Si  cette voie était construite, elle le serait au détriment des maigres ressources de la commune, elle  ne changerait rien à la situation présente.


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