• Entre le loup et l’agneau

    Le Dauphiné libéré consacre un article pour montrer la colère bien compréhensible des éleveurs locaux. Cette colère est reprise et amplifiée par les politiques de la région. Elle se manifeste par une levée de boucliers ou plus exactement de fusils.

    Cette agitation frénétique et soudaine des élus locaux n’aurait-elle pas de rapport avec les prochaines élections qui se profilent à l’horizon ?  Certains voulant entrer dans le jeu politique, d’autres voulant y rester parfois de façon manifestement déraisonnable.

    La Bonne source a produit trois articles dans la rubrique " vie locale" dès les premières attaques du canidé sur les troupeaux installés dans différents vallons de la commune

    http://bonne-info.eklablog.net/le-loup-a-valjouffrey-a119493454

    http://bonne-info.eklablog.net/les-loups-encore-a119637116

    http://bonne-info.eklablog.net/betise-crasse-et-lachete-a125267302

     Les vallons de Valjouffrey où pâturent les brebis sont pour la plupart inclus dans le cœur du Parc National des Écrins.

    Il faut se mettre à la place des éleveurs quand ils se trouvent devant le spectacle terrible de brebis égorgées ou brisées, entassées au pied d’une barre rocheuse. Ils ont déjà eu à subir un choc infiniment plus ravageur encore que celui des loups: La concurrence déloyale occasionnée par les agneaux d’importation. Le gigot d’importation est proposé à moins de 10 € en grande surface . Sans les aides accordées par l’Europe, l’activité des éleveurs français aurait disparu depuis plusieurs années !

    La casse de l’activité économique en France et en Europe va continuer à faire les dégâts que l’on observe tous les jours. Pour rester dans le domaine, de l’agriculture, de nombreux producteurs de lait  mettent fin à leurs jours désespérés de ne pouvoir vivre de leur travail. Le prix de vente du lait leur échappe complètement tandis que l’industrie du lait et ses actionnaires engrangent  des bénéfices scandaleux.

    En ce qui concerne l’impact du loup, quelle est la solution réclamée par les éleveurs ? Dans cet article du journal local, il est question de l’éradication du loup donc son extermination. Ces mots terribles ont une résonance particulière, des méthodes similaires ont été appliquées en d’autres temps et d’autres lieux avec le succès que l’on connait…

    Chacun de nous peut comprendre qu’il n’est pas viable de mettre en contact des loups et des moutons pas plus qu’il ne le serait de réunir des renards et des poules dans les mêmes lieux.

     Tous les problèmes ont de multiples solutions

    A-t-on étudié sérieusement d’autres alternatives à la solution radicale  proposée ?

    Admettons que les loups soient éradiqués à nouveau en France les difficultés des éleveurs seraient-elles aplanies pour autant ?

    En France le loup avait disparu au siècle dernier, cela n’a pas été le cas dans tous les pays européens.

    Des pays ont réussi à faire en sorte que chacun reste à sa place. Les loups sont des animaux intelligents ils sont capable de comprendre que certains endroits sont dangereux pour eux. On ne voit pas des chamois brouter dans les champs au fond de la vallée pourtant l’herbe y est plus verte, et plus précoce pourquoi donc ?

    Un documentaire est paru en 2018 sous le titre « Loups et moutons des solutions »

    Ce film a été présenté de la façon suivante :

    « Une enquête objective et dépassionnée sur la protection des troupeaux ovins en France 

    Le retour du loup dans les Alpes françaises a entraîné des dégâts importants sur les troupeaux de brebis et déclenché un conflit idéologique fort entre pro et anti loup. Malgré tout, la France ne veut pas voir disparaître ses activités pastorales et le loup ne sera plus éliminé puisqu’il est protégé. Mais alors, comment faire pour protéger les troupeaux face au loup ? Cette enquête  nous emmène en alpage afin de dresser un état des lieux honnête de la situation et apporter des réponses objectives et dépassionnées à travers les interviews croisées de scientifiques, d’éleveurs, de représentants de l’État et d’associations de protection de la nature. Avec la participation de FERUS.

    Intervenants : Laurent Garde (Centre d'Études et de Réalisations Pastorales Alpes-Méditerranée), Jean-David Abel (France Nature Environnement), Pascaline Cousin et Sylvain Troubetzky (DDT des Alpes-de-Haute-Provence), Éric Vissouze (Programme Pastoraloup), Jean François Darmstaedter (Férus), Nicolas Jean (Office Nationale de la Chasse et de la Faune Sauvage), Jean-Pierre Roux (éleveur), José de Angelis (berger), Félix Catot (bénévole) »

    Le maire de Valjouffrey, monsieur Héritier par ailleurs président du Parc National des Écrins va  présenter au sénat la revendication des maires de Matheysine qui consiste à éradiquer les loups par abattage.

    Les loups sont présents et actifs sur la commune de Vajouffrey depuis une quinzaine d’années. Cela n’a généré aucune information de la part de la mairie. Les éleveurs qui se plaignaient d’attaques de loups étaient dirigés vers la gendarmerie. Le pléthorique bulletin municipal n’a jamais évoqué cette question mais voilà que l’édile local va se faire l’ambassadeur de l’éradication du loup auprès des sénateurs! Verra-t-on prochainement monsieur Héritier troquer son écharpe tricolore contre une cartouchière et conduire dans le cœur du parc national des pelotons d’éradicateurs d’élite ?

    Les parcs nationaux vont-ils être le théâtre de la chasse au loup ? Le loup soulève une question de société qui vaut la peine d’être débattue dans le contexte général de l’hémorragie galopante des espèces animales et végétales…et celui plus préoccupant de l’avenir de l’homme

    Qu’en pensent les directeurs de parcs nationaux et les gardes moniteurs ? Ces derniers seront-ils invités à troquer leurs appareils photographiques contre des carabines à visée laser et infrarouge ?

    Les parcs nationaux voient leurs effectifs et leurs crédits s’amenuiser d’année en année, cela semble peu pour garder la trace des nombreuses espèces en voie de disparition.

    Pour mémoire les parcs nationaux occupent 1% du territoire en France.

    https://www.monde-diplomatique.fr/1970/02/DORST/29452

    http://www.natura-sciences.com/agriculture/loups-en-france-brebis837.html

     

     


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  • Comme annoncé dans son dernier article la Bonne Source se doit de réagir aux critiques formulées par le maire à destination du préfet concernant l'avis du commissaire enquêteur. Ce commissaire a prononcé un avis défavorable à l’enquête d’utilité publique préalable à une décision d’utilité publique en vue d’exproprier des habitants qui s’opposaient à la création d’une nouvelle voie aux Ségouins.

    La Bonne source ne se noiera pas dans les méandres de cette démonstration alambiquée, elle se contentera de commenter la justification principale de cette voie par le maire, à savoir la lutte contre le feu.

    Les personnes qui voudraient se faire une idée précise sur l’opportunité de cette voie devront faire l'effort d'aller voir sur le terrain. Tout y est écrit de manière transparente. On fait dire aux paroles ou aux écrits ce qu'on veut à des personnes qui ignorent les éléments d'un dossier.  Pour celles qui sont devant la réalité de faits, il n'en est pas de même.  

    Mettre en avant la sécurité des habitants est de bonne guerre, la dramatisation des sujets est toujours payante. Il est pour le moins étrange que le maire s’intéresse subitement à la sécurité. Les quelques exemples suivants vont le montrer.

     Le pont de la Praz est resté longtemps sans garde-fou alors qu’ouvert à la circulation, il était emprunté par des véhicules automobiles ainsi que des bicyclettes par des familles et même à cheval. Il aura fallu un article de la Bonne Source pour que des barrières soient installées !

    Une voie qui fait parler.

    Ci-dessus le pont après l'installation des barrières.

    Le tronçon de route de plusieurs centaines de mètres abandonné à la Rochette pour cause de chute importante de blocs a servi pendant des années de parcours-promenade à des personnes à la recherche d’un coin tranquille. On y a vu de jeunes enfants accompagnés de leurs parents apprendre à faire du vélo sur ce tronçon plat hors circulation. Des camping-cars ont passé la nuit sur cette portion de route délaissée ! L’auteur de la Bonne source a indiqué à l’un d’eux les risques encourus. Un article a mis en lumière le problème, des panneaux de signalisation routière sont apparus prestement à chaque extrémité du tronçon.

    Une voie qui fait parler.

    Ci-dessus l'entrée ouest après la mise en place de la signalisation.

     

    Il n’y a aucune signalisation au sol sur la commune pour sécuriser les intersections multiples avec les voies adjacentes à la D117. Aucun passage protégé n’est tracé au sol dans les villages pour sécuriser la traversée de la route par les piétons! Une lettre recommandée a été adressée à la mairie à la suite d’un accident évité d’extrême justesse à la jonction du chemin du barrage et la D117 à l’entrée du village de la Chapelle. 

    Une voie qui fait parler.

    Quand on arrive dans le village, comment se douter qu'une route débouche entre l'extrémité du pont et la haie verte, et qu'un véhicule sortant du parking en contrebas va surgir fort de son bon droit. (Voir la situation sur place)

    L’eau distribuée aux habitants est déclarée potable sur les fontaines alors qu’elle contient de façon récurrente des bactéries dangereuses.

    Une voie qui fait parler d'elle.

     Affichage situé à plus de deux mètres du sol!  

     

    La Bonne Source a exposé dans un article les risques réels que représentent les aménagements de la traversée du village de la Chapelle par la départementale D117, danger évident par visibilité réduite aucun élément de ces équipements massifs et anguleux en acier, scellés dans le béton n’est revêtu de dispositif réfléchissant. Ce ce risque évident, potentiellement très grave en particulier pour les motards a été mis en lumière dans un article d'aout 2017, n'a toujours pas été pris en considération. Souhaitons  qu'aucune victime ne soit liée à cette négligence.

    Une voie qui fait parler.

    Une voie qui fait parler.

    Il est évident que ces barrières agressives très dangereuses devraient être remplacées d'urgence par un autre dispositif plus efficace et sans danger!

     

    Le village de la chapelle a eu pendant plus de trente ans une citerne de moins d’un m3 de capacité pour l’eau potable. Situation si peu avouable que le maire a déclaré sur un bulletin municipal  que cette citerne jaugeait  30 m3 !

    Une voie qui fait parler.

    Voici l'entrée de la minuscule citerne  en question.

    Enfin pour clore cette énumération, il n’y a aucune trace visible de l’emplacement des défibrillateurs acquis par la commune il y a quelques années. Ces appareils ont montré leur efficacité dans de nombreux cas avant leur généralisation. Leur action est probante dans la mesure où ils sont mis en œuvre dans les 10 minutes qui suivent un accident. Puisque la commune en a fait l'acquisition, Ils devraient être en libre service à la portée de tous, leurs emplacements signalés à plusieurs endroits de la commune la sécurité vitale de chacun d'entre nous en dépend gageons que le maire sait où ils se trouvent...La question a déjà été évoquée dans un article de la Bonne Source du 14 juillet 2017.

    La situation n'a pas évolué depuis deux ans!

     

    Une voie qui fait parler.

    En France  le taux de réanimation sur un arrêt cardiaque est de 0,4 % aux États-Unis il est de 40%.

     Cette  liste est très incomplète, difficile de trouver autant de cas concrets cumulées sur une commune.

    La lutte contre le feu dans les villages éloignés est l’affaire de tous. Le prétexte de la lutte incendie pour la voie des Ségouins n’est pas sérieuse, même des feux qui se sont déclarés à proximité de la D117 ont été attaqués et éteints par des témoins; ou  les bâtiments  ont brulé entièrement entrainant la mort des animaux enfermés. On peut entendre les personnes présentes sur ce sujet. Les intervenants  ont utilisé un matériel vétuste non entretenu trainant dans l’humidité et la saleté comme on peut le constater sous le lavoir du Désert.,.ou leur propre matériel!

    Une voie qui fait parler.

    Spectacle désolant de matériel destiné à lutter contre le feu!

    Jamais aucune allusion sur le bulletin municipal concernant ce matériel.

    Pas crédibles les feux de prairies inconnus sur la commune. Pas crédible non plus l’intervention des camions des pompiers sur les coulées de lave torrentielle !

    L’idée de monter de l’eau de la vallée en camion-citerne est d’une évidente hérésie puisque cette eau provient de Valjouffrey qui en produit annuellement une centaine de millions de m3 ! Monter de l’eau par la route relève d’une logique impénétrable.

    Les pompiers aiment trouver sur place des poteaux d’incendie normalisés, ceux-ci font cruellement défaut dans le quartier des Ségouins. Un camion de pompier achemine quelques m3 après trois quart d’heure de slalom sur la route, Une borne à incendie met immédiatement  à la disposition des sauveteurs au minimum  120 m3 d’eau ! en montagne le maillage des poteaux incendie devrait être plus serré compte tenu de l'éloignement des casernes de pompiers professionnels.

    Quand on parle de risque vital, on a le devoir et l’obligation d’être sérieux. C’est ce que l’auteur de la Bonne Source essaye de faire en s’appuyant sur une solide expérience en la matière de prévention sur les plateformes et infrastructures des bases aériennes où il a œuvré.  Ces lieux sont  des endroits particulièrement sensibles où le danger du feu est pris au sérieux.

    On s’attendrait de la part d’un maire un discours, empreint d’un minimum de bon sens.

    Les arguments sont nombreux mais faibles et désordonnés, pour la plupart non crédibles.

    Une action efficace consisterait  à la mise en place d’un système d’intervention rapide local comprenant un minimum de matériel de base, immédiatement utilisable par des personnes volontaires initiées au maniement d’une lance ou d’un extincteur par des professionnels. Cela fait partie de leur métier. Ces actions ne sont pas sans danger. Les anciens avaient compris l’intérêt de s’organiser contre le fléau que représente le feu. Ils étaient dans la prévention et l’action. A l’heure actuelle nous pataugeons dans l’absurde.

    Il est facile de critiquer le choix d'un observateur impartial et expérimenté.  Cette personne a entendu les déposants qu’ils soient pour ou contre le projet. Installé dans les combles de la mairie, il a été rejoint par ceux qui ont réussi à se hisser là-haut par la raide échelle de meunier qui en donne l’accès. Son écoute a été patiente et bienveillante, il a pris le temps de parcourir le terrain pour mieux comprendre la situation Ce n’est certainement pas par plaisir qu’il a rendu un avis défavorable à la création de la voie en question, au bout de la période d’observation. Il n’a pas cédé à la facilité.

    Si  cette voie était construite, elle le serait au détriment des maigres ressources de la commune, elle  ne changerait rien à la situation présente.


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  • Voie des Ségouins suite

    Les documents présentes ici sont tirés non sans difficulté du panneau  d'affichage de la mairie par photographie. Ne pas s’étonner s'ils ne présentent  pas la lisibilité souhaitée. Les personnes qui voudraient consulter les originaux sur place feront bien de se munir d'une loupe, car le format exposé est un A5.(moitié du formatA4 habituel)

    La demande de transmission de ces documents oralement puis  par courrier électronique n'ayant pas

    donné de résultat au bout de huit jours, une visite en mairie n'a pas permis de les obtenir!

    A la suite de cette visite un courrier électronique manuscrit  est parvenu, courrier qui ne répond pas à la demande formulée explicitement.

    Voie des Ségouins suite

    , 

    Il est conseillé de lire attentivement ces nombreuses lignes, la Bonne Source en fera l'analyse  prochainement.

     

    Voie des Ségouins suite

    La taille de la punaise rouge sur le côté donne une idée de la taille des caractères employés!

    Pour l'instant la première observation qu'on peut faire est que la transparence n'est  pas la première qualité de la municipalité.   

    Voie des Ségouins suite

    La Bonne Source suggère qu'une loupe à fort grossissement soit suspendue au tableau d'affichage.


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  • ENCORE UNE FAUSSE PISTE!

    La Bonne Source a appris l’existence d’une pétition émanant d’habitants du village de  la Chapelle en Valjouffrey. Ces habitants s’opposent à la réalisation d’une piste forestière juste au-dessus du village. L’auteur de la Bonne Source connait les lieux depuis plus de 70 ans, il comprend l’inquiétude des pétitionnaires, il a choisi de publier le texte intégral des justifications jointes à la pétition:

    PÉTITION

    Dans le contexte actuel Il est bon de rappeler que la PÉTITION est un moyen légal de s’exprimer en démocratie.

    Les signataires de la présente s’opposent au projet de piste forestière présenté par la commune. Ils regrettent de ne pas avoir eu accès au dossier concerné, en particulier aux plans se rapportant à la technique, l’’environnement, la sécurité, la géologie, l’économie, l’écologie   

    Cette piste de 1,5 km de long sur 7,5m de largeur (emprise) représente plusieurs milliers de m3 de terrassement, elle n’a fait l’objet d’aucune concertation avec les habitants comme c’est malheureusement toujours le cas à Valjouffrey

    Ce même projet fut repoussé par la population il y a une quarantaine d’années pour des raisons essentiellement de sécurité pour le village.

    Les fayards séculaires qui dominent la Chapelle constituent une sécurité pour le village

    Cette précaution prend tout son sens aujourd’hui compte tenu des accidents climatiques imprévus qui se multiplient. Ce projet se situe au-dessus du village de la Chapelle et sur le flanc pentu d’une gorge sauvage. Impossible de savoir si on est dans le cœur du parc ou sur sa bordure vu l’imprécision des limites de celui-ci.

    Cette piste présenterait une balafre irréversible visible de partout au-dessus du village de la Chapelle. Coupure profonde favorisant l’érosion. Elle provoquerait aussi une énorme saignée dans la forêt en face de la petite route qui conduit au Village de Valsenestre.

    Nous sommes en présence d’une menace d’atteinte écologique sans précédent dans cette profonde gorge sauvage. Le tracé de cette piste se développe au-dessus du sentier dit du facteur ce sentier parcouru par les randonneurs disparaitrait sous les éboulis générés par l’ouverture au bulldozer de la piste.

    Le torrent dernier refuge pour une très riche biodiversité sera lui-même fortement impacté par les éboulements imparables provoqués par les gros engins de terrassement. La faune et la flore seront gravement atteintes, non seulement par l’ouverture de la piste mais sur tout le versant, par l’exploitation du bois, si elle devait se faire de cette façon dans ces pentes abruptes ! Nous invitons les personnes à se rendre sur les lieux pour se rendre compte de visu

    Cette initiative nous parait incompatible avec l’éthique d’un grand Parc National. STOP aux travaux exécutés sans étude préalable sérieuse méprisant les remarques d’habitants avisés. Nous avons vu ce que cela a donné pour les coulées de la Laisse au Désert !

        LA VALSE DU BULDOZER

    Tronçon au dessus du village

    LA VALSE DU BULDOZER

    Départ dans la gorge du Béranger

    LA VALSE DU BULDOZER

    Poursuite dans la gorge sur 700m vue de la route de Valsenestre

    Ces trois vues successives montrent le positionnement de la piste. D'abord au dessus du village puis quand elle s'engage dans la gorge profonde du Béranger.

     

    La commune a fourni en tout et pour tout deux documents aux pétitionnaires, documents produits ci-dessous.

    LA VALSE DU BULLDOZER

    Les tracés  au crayon ont été ajoutés sur le document fourni.

     

    LA VALSE DU BULLDOZER

    On notera la lisibilité du document.

    LA VALSE DU BULLDOZER

    Extrait de Géoportail. En rouge le tracé approximatif de la piste projetée.

    Vu l’emplacement de cette coupe, l’exploitation des résineux se fera dans le cœur du parc national sur une zone très pentue donc fragile siège d’une riche biodiversité.

    Cette exploitation pourrait se faire par hélitreuillage, associé à un travail au sol respectueux des paysages et de la biodiversité.

    Il n’est pas certain que cette méthode moderne soit plus onéreuse que des milliers de m3 de terrassement et des centaines de km de trainage sur piste avec les engins forestiers.

    Le surcout (s’il y en a un) pouvant être pris en charge par le parc National. compte tenu des contraintes imposées aux communes.

    Sur les coupes transversales ci-dessus fournies pars la mairie, on constate que le volume de matériaux à déplacer a diminué considérablement une fois évacué  sur le bord de la piste!

    Sur ces plans, les matériaux occupent des dizaines de fois moins de place après qu’avant d’être remués. Félicitation à l’inconnu qui a produit ces documents!

    En voyant ces dessins on est en droit de se poser des questions sur le sérieux qui a accompagné l’étude du chantier.

    Faute d’informations les habitants n’ont pas pu se faire une idée sur  sur  le bilan financier de l’opération pour la commune ? Le bilan écologique et environnemental et d’ores et déjà négatif, sans parler des risques réels de cette tranchée pour les habitants du village. Les Fayards au dessus du village sont des éléments majeurs pour garantir la stabilité du sol.

    Faudra t’il utiliser l’explosif pour ouvrir la piste ? Quel est le cout estimé de l’opération ? Y a-t-il une estimation de la qualité des bois et des cubages à exploiter  à moyen terme ?

    Les propriétaires qui vont bénéficier d’un accès à leurs parcelles de fayards (sur Château)  demandeurs de la piste participeraient t'ils aux frais engagés par la commune? 

     Il n’y a pas pour l’instant de réponses à ces questions.

    Cette nouvelle piste tombe mal, car juste après un projet de voie nouvelle aux Ségouins non loin de là. Le commissaire enquêteur appelé à se prononcer sur cet autre  projet, n’a pas été convaincu par les arguments alambiqués du maire. Il a donné un  un avis défavorable.

    Notre maire terrassier s’engage donc dans un nouveau bras de bulldozer avec les habitants de la commune.

    Cette fois-ci on est dans le le cœur d'un grand parc National dont le maire est président.

    Le terrassement de la Piste va se solder par la disparition de deux hectares de forêt, sans compter les dégâts collatéraux  prévisibles causés dans l’enceinte du parc national

    Nul ne devrait ignorer que la forêt est le poumon de la planète et la déforestation son cancer. La production de CO2 croit sans cesse, en même temps la déforestation s’intensifie. Dans ces conditions, si ces tendances ne sont pas inversées en urgence le réchauffement s’accentuera…

    Le Valjouffrey n’est pas impacté par la montée des eaux, ni par le réchauffement, ni par le manque d’eau. La qualité de l’eau délivrée par la Bonne aux régions situées en aval n'est pas prise en compte. Cette commune a montré que la protection des nombreux torrents tous issus de sources n’est pas une priorité: micro centrale, torrent de la Laisse, assainissement. Égoïsme ou vision courte ? 

    Non la Bonne Source ne veut pas réduire ce fond de vallée à un musée figé, elle souhaite au contraire le voir s’adapter à un monde en mouvement de façon intelligente et écoresponsable.

    Chercher des ressources dans une forêt fragile, difficile d’accès est d’évidence une nouvelle fausse piste. Les forêts de sapins épicéa mélèzes ont jadis fait la richesse du pays, ce  temps est révolu. Le Valjouffrey possède des trésors environnementaux, Il est peut-être encore temps d’en prendre conscience pour bâtir l’avenir.

     

     


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  • L’EAU DU ROBINET

    L'EAU DU ROBINET

     
    Il y a quatre ans, la « BONNE SOURCE » s’était fixé pour objectif de s’intéresser à l’eau, au patrimoine, à la sécurité, à la vie locale, c’est ce qu’elle a fait. Elle se trouve contrainte une fois de plus à revenir sur un sujet toujours éludé, celui de la qualité de l’eau, particulièrement au village du Désert en Valjouffrey

     Ce village situé au fond de la vallée de la Bonne est une des portes d’entrées du Parc National des Écrins.

    La commune de Valjouffrey possède de nombreuses fontaines bassins lavoirs et abreuvoirs, cet ensemble constitue, comme souvent en montagne, un élément précieux  du patrimoine local. Comme on peut le constater dans les cinq villages, cette richesse s’inscrit au chapitre des patrimoines en péril. Faute d’entretien depuis des décennies c’est la misère exposée çà et là dans des ruelles en déficit d’entretien elles aussi !

    Abreuvoir devant le gite des écrins (1880)

    L'EAU DU ROBINET

    Son robinet

    L'EAU DU ROBINET

     

    On distingue sur les différents points d’eau une plaquette bleue, elle porte la mention « Eau potable ». Très fraiche limpide issue de sources, cette eau invite à se rafraichir les mains le visage et se désaltérer. Surtout quand on rentre d’une belle promenade en montagne.

    La « BONNE SOURCE » sensible au patrimoine et aux questions de sécurité a produit plusieurs articles dans la rubrique « Eau assainissement » Articles qu’il est bon de rappeler :

    Cliquer sur les deux titres soulignés pour un accès direct aux articles.

    Eau patrimoine naturel local

    Eau potable à Valjouffrey

    Il ressort des observations contenues dans ces articles que la commune s’avance en déclarant que l’eau est potable dans l’état actuel des choses. Les lecteurs se feront une idée après la lecture des deux articles cités, et celui-ci qui leur fait écho.

    Des analyses d’eau effectuées périodiquement, révèlent de temps en temps la présence de bactéries coliformes d’origine fécales dangereuses pour la santé. La présence de ces bactéries a été annoncée très discrètement récemment sur le panneau d’affichage du Désert en Valjouffrey.

    Cette affiche indiquait de façon encore plus discrète, dans un coin qu’une désinfection au chlore du réseau allait être réalisée.

    Au moment où l'analyse révèle la présence de bactéries, personne ne sait depuis combien de temps cela dure, ni quand le phénomène se reproduira !

    Ce que nous comprenons, c’est que chaque fois que les bactéries sont présentes dans l’eau, elles sont absorbées par les habitants et les visiteurs qui utilisent les fontaines, ou l’eau du robinet !

    Le maire a annoncé au cours d’un conseil municipal, que depuis que le laboratoire choisi pour les analyses de routine avait changé, il y avait beaucoup moins d’alertes… Constatation pas très rassurante on en conviendra. En extrapolant un peu, on pourrait même imaginer qu’en changeant encore de laboratoire on parviendrait à résoudre définitivement ce problème préoccupant !

    Pourquoi le maire s’obstine-t-il à ne pas traiter de l’eau captée à la base de vallons où pâturent une grande quantité de moutons ? On trouvera des éléments de réponse à cette question dans les articles cités ci-dessus.

    La Direction Départementale des Affaires Sanitaires s’est intéressé à l’eau de Valjouffrey voir l’article ci-dessous extrait du bulletin municipal.

    L'EAU DU ROBINET

    Faire un clic sur le texte pour faciliter la lecture.

     

    Les filets de protections disposés autour et à proximité des captages ont-ils arrêté le ruissellement d’eaux chargées de déjections ovines venant du vallon ???

    Il semble que ce procédé original pour le moins n’ait pas donné le résultat escompté!

    Le village du Désert en Valjouffrey est alimenté en eau par un captage situé à la base d’un vallon à l’endroit même où converge toute l’eau résultant des précipitations. Ce vallon de la Laisse, en période estivale accueille plus d’un millier de moutons. Il est facile de comprendre qu’en cas de pluie ou d’orage des dizaines de tonnes de déjections sont charriées par ruissèlement vers la zone de captage.

    Qui souhaiterait dans ses conditions boire l’eau captée à cet endroit? C’est pourtant cette eau qui est distribuée sans compter aux habitants du Désert et aux nombreux visiteurs et marcheurs qui empruntent chaque année le célèbre GR 54.

     Le maire a de la chance, car le village où il réside de façon aléatoire reçoit l’eau d’un autre vallon, celui de Malentraz, vallon exempt de troupeaux ! 

    Sur un schéma directeur d’assainissement du 14/05/20008.il apparait le tracé d’un périmètre de protection tracé par un hydrogéologue, ce périmètre englobe la totalité du vallon de côte-Belle en rapport avec le captage d’eau situé à sa base. Il n’en a pas été tenu compte !

    L'EAU DU ROBINET

    Demander en mairie à voir ce document très instructif.

    Il est inquiétant de constater que la municipalité ne se soit pas attachée à régler de façon rationnelle cette question prioritaire de santé publique ! Comme on le voit les faits sont établis, ils sont bien connus des élus. Que manque-t-il encore pour passer à l’action?

    La« BONNE SOURCE » conseille aux habitants qui souffriraient de problèmes intestinaux ou  autres maux  connus pouvant être causés par des bactéries, de voir leur médecin et ensuite d’en référer à la mairie. Les personnes les plus exposée sont les enfants, celles aussi qui boivent toute l'année une eau traitée, celles aussi qui pour toutes sortes de raisons ont leurs défenses immunitaires affaiblies. 

    Lors d’une très rare réunion d’information publique le maire a annoncé, que si des personnes avait des doutes concernant la qualité bactériologique de l’eau, elles avaient la possibilité de consommer de l’eau du commerce, ou la faire bouillir, ou encore se doter d’un système de stérilisation par rayonnement ultraviolet.

    Que faut-il penser de cette façon d'aborder une question qui relève exclusivement de la commune?

    Si la commune n’est pas en capacité financière ou technique de fournir une eau sécurisée, aux habitants, ne devrait-elle pas se dessaisir de cette compétence?

    La « BONNE SOURCE » est souvent accusée de critiquer et ne rien proposer ce qui est faux et malveillant.

    Il existe une belle source au Désert qui s’appelle :, « Fontaine de Bonne », l’eau de cette source pourrait probablement suppléer au captage actuel. Il suffirait de la tester bactériologiquement.

    Une pompe automatique de puissance modeste suffirait à refouler cette eau dans le réservoir existant. Un équipement de ce type ne devrait pas poser de problème au plan technique et financier.

    L'EAU DU ROBINET

    Cette magnifique source d'eau pérenne est située dans le lit de la Bonne contre la montagne au droit de chalet "Font Bonne", dernier chalet sur le chemin de Font-Turbat. Pour ne pas la manquer, traverser la Bonne sur le pont au village et remonter le torrent rive gauche sur 200m.  

     

    Espérons que le groupement de communes annoncé dans le secteur prendra les choses en main: rude tâche pour rattraper le retard accumulé ces dernières décennies en matière d'eau et d'assainissement!

    Ce regroupement prend du retard, la commune la plus proche ne souhaite pas à s’associer à Valjouffrey. Pourquoi donc ?

    Du nouveau au sujet de l'eau: 03/09/2019.

    Des résultats d’analyses d’eau potable effectués sur des échantillons prélevés le 9 aout 2019 à la Chapelle et au Désert ont révélé la présence de bactéries coliformes suivis de traitements au chlore.

    Cette nouvelle alerte démontre la pertinence de l’article ci-dessus daté du 15 juillet

    Combien de temps encore les fontaines de la commune porteront-elles l’inscription EAU POTABLE ?

    La Bonne Source pour l'instant n'a pas pu accéder aux renseignements  qui intéressent priorité les personnes qui consomment l'eau.

    Qui a prescrit le traitement?.

    Désignation du produit utilisé?

    Localisation des points de traitement?

    Protocole du traitement?

    Personnel chargé de l'opération?

     

     

     

     


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